Les Saintes Maries de la Mer. Visite de la ville
Le village des Saintes Maries de la Mer, terre d'accueil, de tradition et de pèlerinage, est construit entre ciel et mer, là où le Rhône embrasse la Méditerranée.
Site de légende, son rivage accueillit, à l'aube de la chrétienté, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, chrétiennes persécutées fuyant la Palestine sur une barque sans gouvernail. Le village offre au visiteur l'image de son église altière et protectrice
C'est un endroit que nous aimions beaucoup et où nous allions souvent nous régaler d'une soupe de moules (que nous n'avons pas retrouvé) et faire faire des tours de manège aux enfants, lorsque nous habitions Uzès dans les années 90.
Depuis le village a bien changé, nous ne reconnaissions pas grand chose!
L'ancien Hôtel de ville
Le Musée Baroncelli, aujourd'hui fermé, était installé dans l'ancien Hôtel de Ville, aussi prétoire de justice et de paix, construit en 1876 par l'architecte arlésien Véran.
Il succède au premier hôtel de ville édifié en 1655 dont seuls subsistent les médaillons de marbre aux armoiries de France et de Navarre d'une part, des saintes Maries de la mer, d'autre part, sculptés par l'artiste lyonnais Pierre Sibrent, au XVIIème siècle.
Au dessus de l'entrée principale, 3 couleurs : Baroncelli (rouge et blanc), le drapeau de Provence (rouge et jaune) et celui de la Maison d'Anjou (bleu à fleur de Lys et lambel). Un peu plus haut en façade se trouve une original cadran solaire circulaire.
Ce musée était un hommage au marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), personnage emblématique de la Camargue. Lou Marquès, dirigeant du journal félibréen « l'Aïoli » en Avignon, fut un ardent défenseur des coutumes du patrimoine écologique , traditionnel et culturel de la Camargue. Il mena une vie de gardian et milita en faveur de la tolérance. C'est à lui que l'on doit la reconnaissance du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques.
vu d'en haut
Quelques ronds points sous le soleil
et d'autre sous la pluie, le lendemain
Qui dit Camargue dit "toros" et arènes.
et les traditionnelles maisons de gardians.
Demeure des gardians, des pêcheurs et des bergers, la cabane se reconnaît à son volume géométrique, juxtaposition d’un parallélépipède, d’un cylindre, d’un cône et d’un prisme.
L’architecture traditionnelle de cette cabane est fruit de simplicité et d’ingéniosité. Son abside tourne le dos au mistral.
Cette demeure aux murs bas blanchis à la chaux a un grand toit traversé d’un chevron, dont l’extrémité est parfois surmontée d’une corne de taureau ou d’une pièce de bois transversale pour former une croix. Ce chevron, placé à l’opposé de l’abside de la cabane éloigne la foudre et sert à nouer la corde qui l’amarre au sol, les jours de grands vents.
Jadis, les murs des cabanes étaient construits avec des matériaux issus des marais : glaise et roseaux. Aujourd’hui, d’autres matériaux sont employés… mais son architecture est toujours appréciée pour le plaisir de faire vivre la tradition ou tout simplement pour son adaptation aux conditions climatiques.
Les ruelles très commerçantes, n'offrent pas grand intérêt, d'autant que niveau des prix, ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère!! 70 euros une jupe provençale que je payais l'équivalent de 20 euros sur le marché d'Uzès!! Je n'ai même pas osé regarder les prix chez Soleillade où mistral!!
Quelques détails ici et là
Prenons de la hauteur après avoir monté les 48 marches du donjon de l'église pour accéder au toit et avoir une vue sur le village, les étangs et la marina.
Pour finir ce tour de village, ambiance nocturne
La croix de Camargue
Demain je vous parlerai du sanctuaire Notre Dame de la Mer.