Site archéologique de St Martin
Le site de fouilles archéologique de St martin est un vaste chantier qui à permis de mettre à jour, des ruines de ce qui était un avant port Narbonais. A l'époque la mer recouvrait une bonne partie des terres d'aujourd'hui.
Voici la carte de ce qu'était la région à l'époque.
L'île St Martin contrôlait l'accès aux étangs et au port de Narbonne. D'après les recherches, il s'agirait d'un centre douanier; en effet déjà à cette époque, toutes les marchandises qui arrivaient étaient taxées, ce qu'on appellelait le 40è des Gaulles (on n'a rien inventé avec nos impôts).
Présentation du site d'après les panneaux mis à l'entrée
Quelques vues générales du site
Le bâtiment central, appelé bâtiment en grand appareil, ce qui signifie qu'il était destiné à recevoir du public. On suppose qu'il s'agit du centre administratif du site
Une des galeries qui faisaient le tour du bâtiment. Lees galeries étaient faites d'une succession de salles, soit réservées aux tractations, soit servant de salles de stockage ou de salle de réparations.
Le site présente un "dolium", vaste salle ou était entreposé du vin et de l'huile dans de grosses amphores
Tout à côté se trouve un four à chaux, datant du 11è avant JC. D'un diamètre de 3,40 m, il pouvait prduire 10 tonnes de chaux en 3 à 8 jours de chauffe.
ainsi qu'une petite forge, qui servait aux diverses réparations des navires
La forge se compose d'un foyer central, les ouvriers travaillant tout autour
reste d'amphores pouvant contenir jusqu'à 60 litres d'eau.
vue générale de la forge
Le site comprend aussi deux citernes et deux termes
Citernes, faites d'un béton hydraulique pour assurer l'étanchéité
avec le sol en opus spicatum ou arrêtes de poissons qui protégeait le béton lorsque les esclaves devaient descendre dans la citerne pour la nettoyer du calcaire qui s'y déposait.
De l'autre côté de la rue, une autre citerne de très grande dimensions contenant environ 42 m2 d'eau. Elle devait servir au ravitaillement des bateaux en eau.
et l'acqueduc qui permettait d'avoir de l'eau. l'eau provenait d'une source pérenne situé plus en amont du 1er site.
Les termes
Les termes présents sur le site sont au nombre de deux; on suppose qu'il y en avait un petit pour l'hiver, lorsque l'activité portuaire tourne au ralenti; et un autre plus grand pour l'été quand l'activité du port est plus importante. Les dimensions assez petites de ces tremes laissent supposer qu' ils servaient au personnel et aux marins pour se laver.
Salle tiède
Salle chaude
Nous traversons la route pour aller sur le 2è site de fouille, là ou se tenait une tour de 21 mètres de hauteur faite selon un plan quadrangulaire, mesurant 7x8,30 mètres avec des fondations massives de 1,70 m de large , genre phare, mais on ne peut pas attester qu'il y avait un quelconque éclairage. Qoiqu'il en soit cette tour servait à guider les bateaux mais sutout pour surveiller et contrôler les bateaux qui arrivaient.
Emplacement de la tour
un bout du mur
Au 11è siècle après JC, la tour a été démantelée et les pierres récupérées. A la place on a implanté une nécropole paléochrétienne.
La plupart des sépultures sont constituées d’un coffrage et d’une couverture de dalles de calcaire, mais aussi dans des coffres en bois et en amphore. Tous les individus sont inhumés sur le dos avec la tête à l’ouest, comme le veut le rite chrétien de l' époque. Toutes les classes d’âges sont bien représentées à l’exception des enfants de moins de 4 ans, qui pourraient avoir fait l’objet d’un traitement funéraire particulier.
La présence d’objets de parure et de clous de chaussures, indiquent que les personnes étaient inhumés habillés et chaussés. En revanche, aucune offrande n’accompagnait les défunts. On pense qu'il s'agit plutôt de tombes paysannes.
Quelques photos d'objets trouvés sur le site
Ainsi se termine notre visite, un peu trop courte et rapide à mon gôut. Il faut direque vu l'affluence du public, les groupes se succédaient toutes les heures, nous n'avons donc pas pu discuter plus longtemps avec notre guide.