Sète
En quittant le galion, nous avons profité du soleil pour faire un petit tour de ville. C'était jour de marché et les vacances, donc énormément de monde dans les étroites ruelles, pas facile pour vister et prendre des photos.
La ville de Sète est née, en 1666, d'une décision royale et de la volonté de trois hommes: Paul Riquet, Louis XIV et le Chevalier de Clerville.
Paul Riquet cherchait un débouché sur la Méditerranée pour le Canal du Midi dont il avait entrepris le creusement.
Louis XIV avait chargé son ministre Colbert de trouver une rade pour les galères royales et d'y créer un port d'exportation des produits du Languedoc.
Colbert confia cette tâche au Chevalier de Clerville, qui identifia le Cap de Sète comme le site le plus approprié pour la création d’un port.
Les travaux du port commencèrent dès 1666 avec l'édification du môle St Louis. Cette jetée longue de 650 mètres protège l’entrée du vieux port et offre un abri aux bateaux depuis le 17ème siècle.
Il est coutume de fixer la naissance de Sète à cette date.
En 1928, Cette, que l’on pouvait écrire indifféremment Sette, Septe, Cète, ou Cept sous l’Ancien
Régime, devient officiellement Sète par arrêté ministériel.
Nous commençons par longer le port
Le môle St Louis et son phare
la marina
et nous entamons une longue grimpette vers le cimetière marin
C’est vers 1680 qu’un cimetière de 1064 m² est ouvert afin de recevoir les premiers travailleurs morts sur le chantier de construction du môle Saint-Louis. Au cours des siècles suivants, il s’agrandit de parcelles successives. Plusieurs sépultures rappellent la vocation maritime de la ville, telle celle des pilotes disparus en portant secours à un navire en détresse ou celle du jeune aspirant de marine Eugène Herber tué à Pékin en 1900. D’autres témoignent de la notoriété de personnalités sétoises comme le ministre Mario Roustan, l’homme de théâtre Jean Vilar, le jouteur Vincent Cianni, le cinéaste Henri Colpi… Mais aussi Paul Valéry, né à Sète en 1871, qui repose dans le tombeau de son aïeul Giulo Grassi. En un hommage respectueux, le cimetière Saint-Charles a été dénommé le 7 août 1945, cimetière Marin, en référence à son célèbre poème
et au dessus, le phare du Mont St Clair; il faut encore grimper pour y aller. On ne verra que l'extérieur, car il est fermé.
C'est une tour octogonale, en pierre, haute de 23 mètres.
De la haut vues sur la ville et l'étang de Thau
Puis re descente sur la ville, avec au détour d'une rue, la décanale St louis, elle aussi fermée.
et pour finir un peu de street art
une ville qu'il nous faudra prendre le temps de découvrir en arrière saison, car il reste encore beaucoup à voir; notamment l'espace et la tombe de Georges Brassens, la forêt des roches blanches et la pointe courte, un village de pêcheurs typique.