La réserve de Pissevaches

A Pissevache, il y a une petite partie des étangs qui est grillagée, avec portail en fer cadenassé, et donc interdite aux promeneurs. Les gens l'appelle "la réserve".

C'est là que viennent se reposer les oiseaux migrateurs, c'est aussi un havre de paix pour certains oiseaux sédentaires. Nous ne pouvons donc les contempler que de loin depuis la route.

C'est ce que j'ai fait mercredi après midi. J'y ai rencontré Robert Sabatier, un naturaliste de la région, avec lequel vous vous en doutez j'ai longuement discuté. Il m'a donné quelques coins pour observer des oiseaux, et m'a montré à la jumelle, les sarcelles et un grège à cou noir qui malheureusement s'est vite envolé et que je n'ai pas pu photographier. Il m'a appris pleins de choses sur les oiseaux des étangs. Une belle rencontre!

Ce jour là pas beaucoup d'oiseaux: quelques petites sarcelles d'hivert, des tadornes, très au loin des grands cormorans et des foulques macroule. J'ai même vu un chevalier guignette et un canard souchet, mais vraiment de loin et même avec mon bazooka, difficile à capturer.

Pour rappelle un petit topo sur Pissevaches:

L’étang de Pissevaches, propriété du Conservatoire du Littoral située à proximité des Cabanes-de-Fleury, est l’un des plus petits du territoire du PNR.

Sa superficie peut varier de quelques hectares à un millier en fonction du niveau de l’eau. Il en résulte de grandes surfaces de marais périphériques plus vastes que les surfaces inondées en permanence. L’étang de Pissevaches peut ainsi par moments se métamorphoser : lors des crues parfois soudaines, il renoue avec le fleuve Aude voisin en en redevient complètement le delta.

Son alimentation en eau douce dépend exclusivement du réseau karstique de la Clape et de canaux d’irrigation connectés au fleuve. C’est a priori à ces résurgences, d’où l’eau peut littéralement jaillir en abondance dans certaines conditions automnales extrêmes, que l’étang de Pissevaches doit son nom : d’après l’étymologie occitane « pitz vaca », le pis de la vache.

Il possède, lui aussi, un des derniers graus naturels de la côte méditerranéenne, qui est d’ailleurs intermittent, comme celui de l’étang de La Palme.

La situation de l’étang de Pissevaches, enchassé entre l’Aude qui rejoint la Méditerranée à cet endroit, et l’imposant massif de la Clape, lui confère une originalité paysagère et un intérêt certain pour l’accueil d’un grand nombre d’oiseaux d’eau (aigrettes, flamants, sternes, mouettes, échasses, gravelots, etc.).

Allez je vous montre ce que j'ai pu faire

Les goélands railleurs sont à la pêche

Surveillé par les étourneaux

Quelques tadornes,

sarcelles d'hiver

un canard souchet, reconnaissable à son bec plat

un chevalier guignette qui n'a pas voulu me montrer sa tête

au loin un groupe de grands cormorans

si vous observez bien la photo, vous verrez un rapace caché dans l'arbre

un magnifique buzard

en voilà un autre

ces grands cormorans étaient dans une autre partie de l'étang, accessible celle là

et le long de la route, hérons cendrés

grandes aigrettes

ceux là jouent à cache cache

et ma plus belle photo, garantie sans retouche!! Je ne savais même pas que je l'avais faite, je ne me souviens pas avoir appuyé sur le déclencheur!!

Voilà qui termine bien cette belle après midi!

Comments

[manou]

Tes photos sont superbes et c'est bien vrai que la dernière est à couper le souffle ! Un grand plaisir pour moi que ce nouveau partage. bises

[Mimi]

^La dernière photo est splendide! Prise sur le vif, comme on dit.

[Ceriseviolette]

Très beau reportage d'oiseaux que je ne rencontre guère à part les canards .

J'ai l'impression en voyager en voyant tes photos, je me sens même obligée de rajouter une écharpe pour admirer ton blog .

Bisous