Balade en mer
Avec la chaleur de ce week end, une sortie en mer est la bienvenue!
Après un déjeuner sur la marina avc des amis, nous voilà prêts à embarquer.
A 14h30 le bateau largue les amarres. Peu de personnes à cette heure, tant mieux cela nous permet de nous dispatcher pour respecter les gestes barrières. On a de la place.
Un trémailleur.
A l'origine un trémailleur est un bateau de pêche utilisant des filets appelés trémaille. Puis le terme s'est étendu aux bateaux utilisant toute sorte de filets.
Avant de sortir de la marina, coup d'oeil sur l'île aux oiseaux. Entre octobre et mai ce sont 700 couples de goélands qui y nichent. Mais à cette époque l'île est déserte, car très proche de la plage du Grazel, les touristes peuvent y accéder à pied, et ils ne se gênent pas pour le faire. On comprend mieux pourquoi les oiseaux l'abandonne.
Toujours dans le chenal, les chalets sur pilotis côté terre
La base de conchiliculture et son restaurant où il est possible de déguster moulet et huîtres, directement du producteur au consommateur.
Les bouées d'élevage. Lorsque les coquilles auront atteint une taille de 2cm, elles seront amenées au large dans le parc à moules et huîtres pour finir de se développer.
Et nous voilà enfin en pleine mer. Enormément de monde en ce dimanche caniculaire, tant sur la plage que dans l'eau.
Les bouées jaunes et noires délimitant le parc à moules et huîtres. celui ci fait 5 km. Il y est bien entendu interdit d'y plonger et de s'y amarrer; mais les bateaux le font autour, en espérant pêcher une belle daurade. En effet depuis quelques années, des daurades de belles tailles y ont élu domicile, dévastant le parc; avec leur bec puissant (un peu comme celui des poissons perroquets) elles arrivent à casser les coquilles pour manger l'intérieur des coquilles. La prise record, une daurade de 20 kg!!!
Vues sur le Massif de La Clape, côté mer
et les antennes de la station d'écoute de l'armée de l'air
La fameuse plage des chalets.
Les chalets apparaissent dans les années 1860, époque des premiers congés payés et des bains de mer. Ils ne sont pas encore sur pilotis; ce sont les résidences de vacances des narbonnais. Ce n'est que quelques années plus tard, après de nombreux coups de mer que les pêcheurs vont les reconstruire sur pilotis et en faire des cabanes de pêcheurs.
Une digue a été construite il y a 35 ans, contenant les assauts de la mer. Du coup les chalets sont plus au sec, sauf en cas de fortes marées et/ou tempêtes.
C'est le village sur pilotis le plus important au monde, avec 1380 chalets construits. De nos jours, même s'ils restent surtout des résidences de vacances, beaucoup sont habités à l'année.
Le chenal qui mène au port du vieux gruissan
Au loin un peu brumeuses, les Pyrénées
Il est déjà l'heure de faire demi tour et de rentrer au port
Admirons au passage ces drôles d'habitations colorées qui dénotent dans le paysage.
L'architecte qui les a conçu a voulu rendre hommage aux premières cabanes de pêcheurs, avec leurs toits à pente unique et peintes avec les restes de peinture des bateaux.
Elles ne font pas l'hunanimité des habitants qui, à l'heure de l'apéro les surnomment: " les apéri cubes".
Nous rentrons au port
accompagné à l'aller comme au retour par les goélands guettant les petits bouts depoissons que leur donne notre accompagnatrice.
Seul bémol, le programme annoncé n'est pas celui qu'on a fait. On devait aller jusqu'à port La Nouvelle, puis longer la côte de St Pierre la Mer et Narbonne Plage avant de rentrer. Or nous ne sommes allés qu'au bout de la plage des chalets avant de rentrer. Je trouve qu'il y a tromperie sur la balade.
Et pour finir un bon bain dans l'étang des Ayguades et un apéro entre amis. Voilà de quoi finir en beauté cette belle journée.
Un bonheur tout simpe!