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Les petits mondes de Plume
8 juin 2015

Le dragon bleu

En me baladant sur Pinterest, hier, je suis tombée complètement par hasard sur une photo représentant un étrange animal, tout bleu et trop beau.

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 Donc très intriguée, je suis allée à la pêche aux renseignements sur Wikipedia, et j'ai appris qu'il s'agissait d'une sorte de limace des mers, appelée dragon bleu, limace des mers bleu ou plus scientifiquement Glaucus Atlanticus. Et qu'il était venimeux; Quel dommage, il est si beau.

Personnellement je n'en ai jamais vu, de toute façon je savais même pas qu'il existait!! Et comme il est dans toute les mers et océans du monde, je vais être plus attentive et peut être aurais-je la chance d'en rencontrer un!!!

Allez, je vous met en copié/collé, ce qu'en dit Wikipédia, avec quelques photos.

Glaucus atlanticus, , est une petite espèce de nudibranches de la famille des Glaucidae. C'est un mollusque gastéropode décrit comme élégant par ses formes et ses couleurs, mêlant le blanc et le gris perle à différents tons de bleu. Il vit dans toutes les eaux tempérées ou tropicales, où il flotte à la surface des eaux parmi le pleuston, la face ventrale tournée vers la surface. Il se nourrit principalement d'hydrozoaires dont il tire son pouvoir urticant, y compris pour l'Homme, en conservant certains de leurs nématocystes. Glaucus atlanticus est hermaphrodite et pond des chapelets d'œufs laissés à la dérive ou fixés sur les cadavres des proies des adultes.

Au cours du XIXe siècle, plusieurs grands naturalistes l'ont décrit en désignant par de nombreux noms scientifiques différents chacune des formes, mais les études plus récentes ont conclu à la synonymie de l'ensemble de ces noms. G. atlanticus partage son genre avec Glaucus marginatus et trois espèces proches de cette dernière décrites en 2014 ; ils sont les seuls représentants de la famille des Glaucidae dans son acception la plus stricte. Il peut occasionnellement s'échouer sur les plages parmi le reste du pleiston, et peut causer des irritations à l'humain en cas de contact. L'espèce ne semble pas menacée, et ne bénéficie d'aucune protection particulière

Aspect extérieur

Ce nudibranche mesure de 3 à 4 centimètres de long, mais peut atteindre 6 centimètres. Il a un corps effilé et aplati, comptant jusqu'à 84 cerata coniques, dont l'animal peut facilement se débarrasser par autotomie grâce aux sphincters présents à la base de chacune de celles-ci. Ces cerata sont rassemblées sur une même rangée, en rayons, et généralement en six groupes, parfois huit. Ces groupes sont implantés de façon perpendiculaire à la ligne médiane du corps, et le plus antérieur est relié au corps par un court pédoncule ; les cerata les plus dorsales sont les plus grosses.

Son allure générale et sa « queue » (le métapodium) lui ont valu d'être comparé par plusieurs naturalistes à un petit lézard, et sa peau est décrite par George Grey comme rappelant celle d'une grenouille. La tête est petite et peu distincte, munie d'une paire de tentacules oraux et d'une paire de tout petits rhinophores coniques sur la face dorsale.

Cette limace de mer se déplaçant face ventrale vers le haut grâce à une bulle d'air contenue dans l'estomac, la face inférieure de l'animal est grise argentée, tandis que le dessus est bleu électrique, ou bleu et blanc, notamment parcouru de bandes bleu sombre le long du pied.

Anatomie

Les organes sensoriels de G. atlanticus sont très peu développés, ce qui n'est pas surprenant chez un mollusque pélagique flottant sans but à la surface des eaux. Les yeux, ou taches oculaires, sont de minuscules vésicules mesurant 15 μm de diamètre, et constituées d'un corps réfringent avec quelque pigment. L'appareil auditif est composé de vésicules jaunes deux fois plus grosses que celles de l'appareil oculaire, les otocystes.

La bouche est ovalaire, avec une ouverture verticale et pourvue de deux mâchoires cornées. La radula est composée par 11 à 20 dents cuspidées, munies d'une pointe centrale bordée de denticules, de deux à dix, pointus ou courbes. L'ensemble forme donc une lame crénelée. Le tube oral est très chitinisé ; mais cette poche, au lieu de donner naissance latéralement à un certain nombre de canaux hépatiques, envoie des prolongements dans les appendices qui supportent les cirres branchiaux (les cerata), et c'est dans ces prolongements que viennent aboutir les ramifications hépatiques ]. Les cerata servent donc non seulement à agrandir la surface d'échange du système digestif, mais le sang y circulant également, elles servent à l'oxygénation.

Le pore rénal (ou néphroprocte), le pore génital et l'anus sont situés sur le côté droit de l'animal ; le premier sur la face dorsale, les autres sur la face ventrale. Le système reproducteur est diaulique (les conduits mâle et femelle sont séparés) et les orifices débouchent tous deux au pore génital. Comme nombre d'opistobranches, G. atlanticus possède un pénis rétractile muni d'une épine chitineuse, d'environ 250 μm de long, aidant au maintien en position lors de la copulation ; le vagin est grand et musculeux.

Alimentation

Il se nourrit d'autres organismes pélagiques plus grands que lui, consommant les tentacules d'hydrozoaires qui flottent, comme lui, à la surface des océans (pleuston) et qui forment ce que le biologiste marin Alister Hardy avait décrit sous le nom de « The Blue Fleet » (« la flotte bleue ») ; trois types d'espèces urticantes composent ce groupe : les physalies (Physalia physalis et Physalia utriculus), les vélelles (Velella velella et Velella lata) et la porpite (Porpita porpita). G. atlanticus peut se fixer à ses proies à l'aide de ses mâchoires chitineuses ; ses cerata ne lui sont alors d'aucune utilité et la seule succion lui suffit à maintenir sa proie. Il s'en prend aussi aux janthines (Janthina janthina), gastéropodes dont le mode de vie est semblable au sien. Il se livre parfois aussi au cannibalisme, lorsque l'occasion se présente.

Stratégie de défense

G. atlanticus tire son pouvoir urticant des hydrozoaires dont il se nourrit. Cette réutilisation à des fins défensives d'éléments issus d'une proie par un carnivore est parfois nommée « oplophagia », du grec ancien ὅπλον (hóplon) signifiant « arme ». G. atlanticus est immunisé vis-à-vis des toxines et stocke les nématocystes dans des sacs spécialisés : les cnidosacs, répartis sur le corps mais aussi dans les cerata, où ils se déplacent lentement de la base jusqu'à l'extrémité.

Reproduction

Comme beaucoup de limaces de mer, G. atlanticus est hermaphrodite et chaque individu possède simultanément les organes reproducteurs mâle et femelle, mais ne peut s'auto-féconder. Contrairement à la plupart des nudibranches qui s'accouplent tête-bêche en accolant leurs côtés droits, chez G. atlanticus les deux partenaires se reproduisent face à face en accolant leurs faces ventrales. En plus du crochet pénien, les cerata semblent jouer un rôle dans le maintien des individus l'un contre l'autre.

Par la suite chacun d'eux pondra des œufs entourés de mucus, sous forme de chapelets pouvant dépasser 17 millimètres de long et comptant de 10 à 36 œufs. Ceux-ci sont abandonnés à la dérive en pleine mer, parfois placés sur les carcasses des proies des adultes. Les œufs mesurent 60 à 75 µm de large et 75 à 97 µm de long.

Les œufs commencent à se diviser quelques heures après la fécondation, si la température de l'eau atteint 19 °C. Après 48 à 60 h de développement, une larve trochophore éclot ; elle deviendra une larve véligère au bout de trois jours. Cette dernière porte une coquille larvaire qui, d'abord ovoïde, devient enroulée 11 jours après l'éclosion. La larve véligère quittera alors le chapelet d'œufs pour entreprendre une vie libre.

Répartition, habitat et locomotion

C'est une limace de mer pélagique, qui se rencontre en eaux tempérées et tropicales, tout autour du monde. Elle a été recensée dans tous les grands océans, Atlantique, Pacifique et Indien, dans le golfe du Mexique, la mer des Caraïbes ou encore la Méditerranée. Il se déplace toujours à la surface et de manière assez passive, allant là où les vents et les courants l'emportent. Les grands déplacements au moins sont passifs, mais la limace étant susceptible de se déplacer par ses propres mouvements, il n'est pas totalement déterminé si elle appartient au plancton à la dérive ou si elle est un invertébré aux mœurs pélagiques.

Voilà, vous savez tout. Bon OK l'article est un peu redondant et rébarbatif, mais au moins il est complet.

Allez les photos

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 Alors? Il est pas beau? Dommage que je ne sache ni dessiner, ni peindre, car je me serai bien fait un petit tableau tellement je le trouve beau!!! Quand à le faire en pate FIMO, même pas en rêve!!!

Tant pis; je vais affuter mes yeux de lynx lors de mes prochaines plongées!! A défaut, j'aurai peut être de belles photos à vous montrer

 

 

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Commentaires
K
Il est superbe<br /> <br /> Et je serais moins bête ce soir grace à toi<br /> <br /> bonne semaine
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T
Quand j'ai vu la photo je pensais à un petit bijou!!!!<br /> <br /> Qu'il est fin!<br /> <br /> Bisous
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C
Quelle petite bête magnifique ! Ce bleu waouh ! Merci de m'apprendre quelque chose.<br /> <br /> <Bisous
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C
C'est beau et inquiétant à la fois avec son œil de cyclope ! La nature est vraiment surprenante . Mets des lunettes bleues , tu le verras mieux . <br /> <br /> Bises
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